Les parents peuvent ouvrir un plan d’épargne retraite individuel (PER) au nom de leur enfant. Une opération originale qui présente plusieurs atouts tant pour les enfants que les parents. Retrouvez les explications de Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr, sur le site Internet du Revenu.
Avec déjà près de 18 milliards d’euros d’encours (à fin mars 2021) le PER, qui n’a pas encore soufflé sa deuxième bougie, connait un début de carrière tonitruant. Dans sa version individuelle (PERin), il permet de combiner deux objectifs : préparer sa retraite et baisser ses impôts. Mais saviez-vous qu’un mineur pouvait lui-aussi adhérer à un PERin ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, cette opération présente plusieurs avantages tant pour l’enfant que pour les parents.
L’adhésion à un PERin pour un mineur est simple. Il suffit que les représentants légaux (les deux parents ou le tuteur) de l’enfant ouvrent et signent en son nom un plan, comme ils pourraient le faire pour un classique livret A ou un contrat d’assurance vie. Jusqu’à la majorité de l’enfant, ce sont les parents qui gèrent le PER et qui pourront, s’ils le souhaitent, continuer à l’alimenter.
Une baisse d’impôts et une utilisation des fonds encadrée
Pour les parents, le premier avantage est de bénéficier d’une économie d’impôts. En effet, les versements volontaires effectués sur le PERin sont déductibles du revenu imposable, y compris pour un enfant mineur. Ce dernier étant généralement rattaché au foyer fiscal de ses parents, le versement agira donc sur leurs revenus, comme s’ils avaient effectué directement l’opération sur leur propre contrat…