Les secteurs de la santé et des technologies ont été relativement épargnés par la crise sanitaire du printemps 2020. Ces secteurs ont même profité des efforts financiers pour lutter contre l’épidémie, en développant les soins et en accélérant l’adoption de nouveaux outils de travail et de communication à distance. Les clients de Placement-direct.fr ont privilégié plusieurs fonds illustrant cette tendance.
En tête des plus souscrits, BGF World Healthscience (LU0171307068), investit dans tous les secteurs de la santé : laboratoires pharmaceutiques (35 % du portefeuille, avec des sociétés comme Roche, Johnson & Johnson ou Sanofi), équipement médical (25 %, avec notamment la société Boston Scientific), biotechnologies (16 %, notamment Amgen), ou prestataires de soins et d’assurances santé (15 %, dont le groupe UnitedHealth). En hausse de 1,2 % depuis le début 2020, à mi-juin, ce fonds de BlackRock a gagné en moyenne 15,4 % par an sur dix ans.
NIF Thematics Safety (LU1951225553), de Natixis, « investit dans des sociétés qui proposent des produits et services relatifs à la protection physique et numérique des individus, des entreprises et des gouvernements », selon ses gérants. Un thème porteur dans notre monde de plus en plus connecté. Parmi ses valeurs phares, on remarque Zscaler, spécialiste américain des services « cloud » sécurisés, ou Thermo Fischer Technologies, spécialisé dans le matériel médical et les tests de contamination par le coronavirus.
Fidelity FF Global Technology (LU0099574567), est un des plus gros fonds de ce secteur, avec 6,7 milliards d’actifs. On retrouve dans son portefeuille les vedettes de l’Internet, comme Google et Facebook, mais aussi le Coréen Samsung. Grâce à la bonne santé du secteur, il affiche un gain de 7,2 % depuis début 2020, à mi-juin, et 17,3 % de hausse en moyenne par an depuis dix ans.
De création plus récente, les fonds Echiquier Artificial Intelligence (LU1819480192) a particulièrement bien tiré son épingle du jeu pendant la crise du printemps, avec un gain de 32 % depuis début 2020, au 15 juin. « La crise actuelle a mis en lumière les besoins grandissants pour la digitalisation de notre économie et accéléré l’adoption de l’intelligence artificielle dans notre monde », explique son gérant, Rolando Grandi.