La demande des épargnants et les avancées réglementaires favorisent le développement de l’investissement socialement responsable (ISR) à l’aune de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Comment diversifier son assurance vie en contribuant à la préservation de la planète et à la construction d’un monde meilleur ? C’est l’esprit des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Il s’agit de 17 objectifs de développement durable adoptés par 193 pays en 2015, et renforcés par l’accord de Paris sur le climat la même année. Lancés comme autant de défis à atteindre d’ici 2030, parmi lesquels on trouve pêle-mêle l’éradication de la pauvreté et la réduction des inégalités, la lutte contre le changement climatique et le recours aux énergies renouvelables, l’égalité entre les sexes ou l’accès à la santé, la justice et la paix, parmi d’autres. Peut-on vraiment investir en cohérence avec ces ODD ? Oui, répondent les professionnels de la gestion financière, c’est possible avec l’investissement socialement responsable (ISR) et ses critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Dès 2005, les Nations Unies ont soutenu cette tendance, sous l’impulsion du secrétaire général Kofi Annan, en invitant les plus grands investisseurs du monde à développer les « Principes pour l’investissement responsable » (UN Principles for Responsible Investment, UNPRI.org).
Selon ces principes : « L'Investissement Responsable consiste à intégrer les enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance dans la gestion financière. Ainsi, les décisions d’investissement ne sont plus uniquement basées sur des critères financiers, mais se basent sur la performance financière et extra-financière des émetteurs (entreprises, collectivités, Etats…) », explique Alessandra Gaudio, directrice générale de Swiss Life Gestion Privée (Swiss Life AM a adhéré aux UNPRI en juillet 2018, et Swiss Life REIM dès 2009).