Epargne retraite : quel bilan pour les 5 ans du PER ?

Publié le 23 septembre 2024 | Article
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Retraite
Epargne retraite : quel bilan pour les 5 ans du PER ?

Lancé par la loi Pacte, le PER fête son 5ème anniversaire et compte plus de 10 millions de titulaires. Chez Placement-direct.fr nous vous expliquons les raisons de ce succès.

    Le Plan d’Epargne Retraite (PER) souffle sa 5ème bougie en fanfare. Lancé le 1er octobre 2019, en remplacement des anciens dispositifs d’épargne retraite, il a déjà attiré plus de 10 millions de titulaires et dépassé la barre des 100 milliards d’euros d’encours d’épargne, selon les chiffres de Bercy.

    S’il se veut un produit d’épargne retraite unique, le PER regroupe toutefois deux grandes familles. Les PER d’entreprises, accessibles aux salariés des sociétés qui en disposent et réservés à l’épargne salariale, ou aux retraites supplémentaires par capitalisation, sponsorisées par les employeurs. Et les PER individuels, comme ceux proposés par Placement-direct.fr, ouvert à l’initiative de l’épargnant et procurant une déduction fiscale des versements.

    Dans sa version dite individuelle, le PER dispose de caractéristiques techniques de premier plan et d’une grande souplesse d’utilisation. C’est pourquoi à fin juillet, le PER individuel comptait à lui seul 6,4 millions d’assurés pour un encours de 84,4 milliards d’euros, selon la Fédération France Assureurs. Mais pour quelles raisons le PER a-t-il autant attiré les français ?

    Fiscalité : une déduction fiscale à l’entrée

    L’un des principaux atouts du PER, et de ses prédécesseurs, est qu’il permet de réduire le montant de ses impôts. Les versements volontaires peuvent être déduits du revenu imposable, dans une certaine limite toutefois (*). L’économie d’impôt dépendra alors de votre taux marginal d’imposition (TMI), c’est-à-dire le taux d’imposition de la tranche la plus haute de vos revenus. Plus celui-ci est élevé, plus les versements réalisés sur un PER vous procureront une baisse d’impôt importante.

    Par exemple, si vous effectuez un versement de 1 000 € et que vous vous situez dans la tranche imposable de 30 %, l’économie d’impôt représentera alors 300 € (1 000 € x 30 %). Elle sera de 410 € pour une tranche de 41 % ou encore de 450 € pour celle de 45 %. Nous supposons dans ces exemples que le versement n’impacte pas le niveau de votre TMI.

    Une fois à la retraite en revanche, les prestations que vous recevrez de votre PER (en rente viagère ou en capital) seront fiscalisées.

    Versements : plus souple que jamais

    Le PER offre une grande souplesse à son titulaire quant au rythme des versements. Il n’existe aucune obligation de cotisation annuelle minimale, comme cela a pu être le cas des contrats retraite Madelin dédiés aux travailleurs non salariés. Un point particulièrement appréciable, en particulier si vos revenus sont aléatoires d’une année à l’autre.

    Liquidité : un déblocage étendu au logement

    À l’image des autres produits de retraite, les fonds logés dans un PER sont normalement bloqués jusqu’au départ à la retraite. Toutefois, l'adhérent peut disposer des capitaux plus tôt en cas d’accidents de la vie (décès du conjoint marié ou du partenaire de Pacs ; invalidité de l’assuré, de son conjoint, de son partenaire pacsé ou d’un enfant ; surendettement, fin des allocations chômage, cessation d’une activité non salariée à la suite d’une faillite).

    Surtout, les fonds peuvent être retirés pour l’achat de la résidence principale. Un cas de déblocage qui n'existait pas sur les anciens dispositifs.

    Retrait : la rente viagère devient optionnelle

    La souplesse est également de mise au moment du départ à la retraite. Et c’est certainement l’une des évolutions apportées par le PER qui a convaincu le plus grand nombre d’épargnants. En effet, la sortie sous la forme d’une rente viagère (une somme servie régulièrement jusqu’au décès), obligatoire sur les anciens dispositifs d’épargne retraite, ne l’est plus sur le PER. L’épargnant est libre de choisir comment il souhaite retirer son épargne. Il peut alors opter pour une sortie en capital (ou en capital fractionné), en rentes viagères ou, à la fois en capital et en rentes.

    Transfert : des frais réduits, voire nuls

    Enfin, si vous voulez changer de PER, la loi Pacte vous offre plus de liberté ! Les 5 premières années du Plan, les frais de transferts sont plafonnés à 1 % et passé ce délai ils sont obligatoirement nuls. Une réelle avancée puisque les anciens dispositifs profitaient d’une nullité des frais de transfert au bout de 10 ans seulement et plafonnaient à 5 %, tout de même, les frais de transfert avant cette échéance.

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    (*) Les versements volontaires peuvent être déduits à hauteur de 10 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (Pass) de l’année N-1 (l’année précédente) ou, si la formule est plus avantageuse, de 10 % des revenus professionnels de l’année N-1 dans la limite de huit fois le Pass de l’année N-1.

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