D’après un sondage récemment publié, sept personnes en activité sur dix mettent de l’argent de côté pour se constituer un complément de revenu à la retraite.
De plus en plus d’actifs préparent leur retraite
Publié le 12 mars 2025 | Article
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La préparation à la retraite est devenue une préoccupation majeure pour les Français en activité. En effet, 70% des non-retraités déclarent aujourd’hui épargner en vue de cette étape de leur vie, selon le dernier baromètre annuel du Cercle des épargnants présenté le 4 février 2025. Ils étaient seulement 55% en 2019. Cette tendance traduit une prise de conscience croissante face aux incertitudes entourant l’avenir du système de retraite français.
Une inquiétude grandissante face à l’avenir des retraites
L’étude met d’ailleurs en lumière un regain d’inquiétude concernant la viabilité des régimes de retraite. En 2025, 77% des sondés se disent préoccupés par l’état de leurs finances, contre 66% en 2024. Cette hausse de 11 points de pourcentage en à peine un an illustre le manque de confiance des actifs envers le système actuel.
Parmi les plus inquiets, on retrouve les 35-44 ans (82%), suivis de près par les 45-59 ans (81%) et les 60 ans et plus (76%). Fait notable, même les plus jeunes se sentent concernés par cette problématique : 75% des 25-34 ans et 68% des 18-24 ans expriment leurs craintes quant à l’avenir financier du système français des retraites. De plus, l’enquête révèle que les femmes (81%) se montrent plus inquiètes que les hommes (74%).
Des choix d’épargne parfois inadaptés
Malgré cette prise de conscience, les choix d’épargne des actifs ne sont pas toujours optimaux. Lorsque les sondés sont interrogés sur le produit d’épargne le plus adapté à la préparation à la retraite, 30% citent le Livret A. Or, ce placement réglementé est conçu pour l’épargne de précaution (pour faire face aux dépenses imprévues) et limité à un plafond de 22.950 euros. Cette somme est largement insuffisante pour compléter des pensions de vieillesse durant 20 ans (le temps moyen passé à la retraite en France).
Le plan d’épargne retraite (PER), conçu spécifiquement pour cet objectif, est cité par 23% des répondants, se plaçant en deuxième position. L’assurance vie, qui reste un produit d’épargne privilégié par de nombreux Français, arrive en troisième place avec 20% des citations. En revanche, le plan d’épargne en actions (PEA) est cité par seulement 8% des sondés.
Le plan d’épargne retraite populaire (Perp) et le contrat de retraite Madelin réservé aux indépendants (artisans, commerçants, entrepreneurs, professionnels libéraux) ne récoltent respectivement que 9% et 1% des suffrages. Normal : ils ne peuvent plus être souscrits depuis le 1er octobre 2020, date à partir de laquelle ces deux produits ont été remplacés par le PER.
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