Le PER dispose de sérieux atouts en matière d’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Retrouvez les explications de Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr, pour le magazine Mieux Vivre Votre Argent.
Comment investir dans l’immobilier sans IFI ?
Avec plusieurs millions d’adhérents, le PER confirme son succès auprès des Français qui souhaitent disposer d’un complément de ressource à la retraite en bénéficiant d’un avantage fiscal à l’entrée. En effet, les versements volontaires effectués sur un PER peuvent être déduits du revenu imposable, dans la limite d’un plafond mentionné sur votre dernier avis d’imposition.
L’économie d’impôt dépendra alors de votre taux marginal d’imposition (TMI), c’est-à-dire le taux d’imposition de la tranche la plus haute de vos revenus. Plus celui-ci est élevé, plus les versements vous procureront une baisse d’impôt importante.
Le PER est un produit dit « tunnel »
Mais saviez-vous que le Plan d’épargne retraite disposait d’un autre avantage fiscal ? Un PER est un produit que l’on dit tunnel. Il présente la particularité d’être bloqué (non rachetable) jusqu’à la liquidation des droits à la retraite obligatoire ou jusqu’à ce que l’adhérent atteigne l’âge légal de départ à la retraite. Impossible alors de récupérer les capitaux avant ces échéances, sauf pour l’achat de la résidence principale ou en cas d’accident de la vie.
Cette contrainte peut en réalité devenir un atout majeur au regard de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Rappelons que l’IFI est un impôt appliqué aux patrimoines immobiliers dont la valeur estimée est supérieure à 1,3 million d’euros. Pour déterminer ce seuil sont pris en compte les biens immobiliers détenus en direct (immeubles, terrain à bâtir, terre agricole…) mais également de manière indirecte (pierre-papier)…