Vous avez souscrit un contrat d’assurance vie qui s’avère très décevant ? Ses atouts fiscaux peuvent vous inciter à le conserver. Toutefois, dans de nombreux cas vous aurez intérêt à réorienter votre épargne. Retrouvez les explications de Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr, sur le site Internet du Revenu.
Assurance vie : que faire d’un mauvais contrat ?
Avec un encours qui dépasse les 1 800 milliards d’euros, l’assurance vie est un placement plébiscité par les Français. Malheureusement tous les contrats commercialisés ne se valent pas. Les écarts en termes de frais, de rendement du fonds en euros, d’offre financière ou encore de souplesse de gestion sont parfois vertigineux. Mais alors que faire si vous êtes déçu par les caractéristiques de votre contrat ? Selon la date des versements effectués sur le contrat, votre âge ou encore votre objectif patrimonial, la réponse pourra différer.
Conserver les contrats fiscalement les plus avantageux
C’est un secret de polichinelle, la fiscalité de l’assurance vie est aujourd’hui très avantageuse. Mais savez-vous qu’elle le fut davantage encore par le passé, en particulier pour les contrats alimentés avant le 13 octobre 1998. En effet, les capitaux issus de versements réalisés avant 70 ans sont attribués aux bénéficiaires en totale exonération. Si vous avez la chance de disposer d’un tel contrat et que vous souhaitez transmettre efficacement, il est donc urgent de le conserver même si ses caractéristiques sont peu convaincantes.