Assurance vie : comment bien investir en SCPI ?

Publié le 20 avril 2022 | Parole d'expert
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Assurance vie

Marier assurance vie et immobilier a de quoi séduire. Mais des subtilités sont à connaître. Retrouvez les explications de Gilles Belloir, directeur général de Placement-direct.fr, sur le site internet du magazine Mieux Vivre Votre Argent.

    L’investissement en SCPI (Société civile de placement immobilier) attire les Français. En 2021, ils y ont consacré 7,4 milliards d’euros de versements, d’après les données de l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim) et de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF). Une partie importante de cette collecte est d’ailleurs réalisée au sein de l’enveloppe fiscale avantageuse de l’assurance vie. Mais pour que ce mariage soit parfaitement réussi il est important d’en maitriser tous les aspects, notamment ceux relatifs aux frais. Car d’un contrat d’assurance vie à l’autre, il est courant d’observer de grosses différences de traitement.

    Les frais d’acquisition de parts de SCPI

    L’investissement dans une SCPI comporte des frais d’acquisition. Mais vigilance car ils ne sont pas toujours retenus de la même façon. Pour certains contrats, l’acquisition de parts de SCPI se fait avec une décote pouvant aller jusqu’à 2,5 % sur le prix de souscription qui correspond au tarif auquel vous auriez acheté la SCPI en direct. Pour d’autres, l’acquisition se fait à la valeur de réalisation, c’est-à-dire la valeur réelle de marché, majorée de frais (généralement de l’ordre de 2 %). 

    Et à la revente, certains contrats retiendront la valeur de réalisation (minorée potentiellement de frais) et d’autres la valeur de retrait c'est-à-dire le prix de souscription diminué des commissions de souscription (qui évoluent de 7 à 10 % selon les SCPI). 

    Les taux de distribution des revenus 

    Lorsque vous logez des SCPI dans un contrat d’assurance vie, les compagnies d’assurance ne reversent pas toujours l’intégralité des revenus de celles-ci. Certaines se limitent à un taux de 85 ou 90 %. Il convient dès lors de privilégier les rares contrats sur lesquels la compagnie d’assurance reverse 100 % des revenus. Car à long terme, cette ponction est très pénalisante…

    Retrouvez en intégralité la Tribune de Gilles Belloir

     

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