Assurance vie : 7 idées reçues sur le placement

Publié le 09 juillet 2024 | Parole d'expert
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Assurance vie

Les préjugés sont nombreux en assurance vie et peuvent freiner certains épargnants dans leur projet de souscription. Gilles Belloir, directeur générale de Placement-direct.fr, vous en présente sept sur le site Internet du magazine Mieux Vivre Votre Argent !

    L’assurance vie, c’est équivalent à une assurance décès !

    Le quiproquo est fréquent. Un contrat d’assurance vie est un produit d’épargne qui évolue dans un cadre civil et fiscal avantageux. Le capital constitué sur le contrat par le souscripteur (les versements et les potentiels gains générés) sera attribué aux bénéficiaires à son décès.

    Une assurance décès est quant à elle un produit de prévoyance. Contre des primes versées à fonds perdus par le souscripteur, dont le montant dépend principalement de la somme assurée et de l’âge de celui-ci, les bénéficiaires du contrat reçoivent un capital (voire une rente) par l’assureur en cas de décès de l’assuré pendant la période couverte.

    Ça ne sert qu’à transmettre !

    On ne va pas se mentir, les avantages de l’assurance vie en termes de transmission sont très importants. Chaque bénéficiaire d’un contrat profite ainsi d’un abattement de 152 500 euros sur les capitaux décès (pour des versements réalisés avant 70 ans).

    Mais un contrat d’assurance vie est avant tout un placement multifonction, d’où son surnom de couteau suisse du patrimoine. Il permet par exemple de valoriser un capital, de se constituer progressivement une épargne ou encore de bénéficier à la retraite de revenus complémentaires peu fiscalisés, en particulier si le contrat a plus de huit ans.

    L’argent est bloqué pendant huit ans !

    L’argent placé en assurance vie est entièrement disponible, quelle que soit l’ancienneté du contrat. Pour retirer tout ou partie des fonds, il suffit d’en faire la demande à l’assureur qui versera les capitaux le plus souvent en quelques jours.

    Une confusion est souvent faite avec la maturité fiscale du placement qui, elle, est effectivement de huit ans. Après ce délai…

    Retrouvez en intégralité la Tribune de Gilles Belloir

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