Avec près de 1 800 milliards d’euros d’encours et plus d’un Français sur trois qui détient un contrat, l’assurance vie est un placement vedette. Mais avant de souscrire, il est important de se poser les bonnes questions.
Assurance vie : 5 questions à se poser avant de se lancer
1- Combien investir et comment ?
Avant de souscrire une nouvelle assurance vie, ou un premier contrat pour ceux qui n’en ont pas encore, déterminez finement le montant que vous souhaitez consacrer à votre investissement. Si vous n’avez pas de projet précis à court terme, il est généralement conseillé de conserver sous forme de liquidités (compte courant, livret A…) l’équivalent de trois mois de salaire. Le reste de votre épargne peut être placé à plus long terme, au sein d’un contrat d’assurance vie par exemple.
Définissez ensuite le mode de versement le plus adapté à votre situation. Souhaitez-vous placer les fonds en une fois ? Privilégiez-vous la mise en place de versements réguliers, par exemple chaque mois ou chaque trimestre ? Cette deuxième option a l’avantage de vous permettre de vous constituer en douceur un capital dans le temps
2- Contrat d’un grand réseau, avec un conseiller libéral, ou par Internet ?
L’assurance vie est distribuée principalement via trois canaux : les grands réseaux bancaires et d’assurance, les conseillers en gestion de patrimoine libéraux et les courtiers en ligne. Demandez-vous quel type d’intermédiaire est le plus adapté à votre profil. Parmi les avantages d’un contrat d’assurance vie ou d’un PER distribué sur Internet, il est possible d’accéder à une offre financière de premier plan tout en bénéficiant de tarifs dégriffés. En plus, grâce au digital, vous pouvez le plus souvent souscrire voire gérer votre contrat en ligne (arbitrages, versements…), une bonne façon de garder la main sur votre épargne.
3- Quel niveau de risque accepter ?
Il est aujourd’hui plus difficile de faire fructifier son épargne sans diversifier l’allocation financière de son contrat. Certes, les fonds en euros sécurisés des meilleures assurances vie ont encore rapporté en 2020 plus de 1 % (nets des frais de gestion et avant les prélèvements sociaux de 17,2 %), mais leurs rendements baissent de façon régulière.
Si dynamiser son contrat devient essentiel, il convient avant tout de savoir dans quelle proportion le faire. Votre profil investisseur, que vous déterminez avant de souscrire un contrat d’assurance vie, est un bon outil pour envisager l’allocation financière (prudente ou plus offensive) qui vous correspondra le mieux. Il se fonde notamment sur des questions relatives à votre situation personnelle et vos projets ainsi que votre sensibilité à un risque de perte en capital.
4- Quel mode de gestion choisir ?
Les contrats modernes proposent souvent de choisir entre une gestion libre et une gestion déléguée, généralement appelée pilotée. Avec une gestion libre, vous êtes entièrement autonome dans la sélection des supports d’investissement de votre contrat. Le contrat Darjeeling en propose par exemple environ 1 000 (actions, obligations, immobilier…).
Si vous n’avez pas le temps, l’envie ou les connaissances, il est également possible d’opter pour une gestion pilotée. Dans ce cas c’est un professionnel qui va sélectionner et suivre dans le temps les supports en unités de compte de votre contrat. Cette option a un coût additionnel. Sur le contrat Darjeeling, il est par exemple de 0,4 % par an pour les seuls supports en unités de compte sous allocation pilotée.
Enfin, de rares contrats permettent de panacher une gestion déléguée avec une gestion libre. Pratique si certains supports d’investissement vous ont tapé dans l’œil mais que vous souhaitez vous décharger d’une partie de l’allocation de votre contrat.
Attention toutefois, les supports en unités de compte présentent un risque de perte en capital.
5- Quelle clause bénéficiaire retenir ?
L’assurance vie est un actif dit hors succession qui permet à votre décès de transmette un capital aux bénéficiaires de votre choix, le tout dans un cadre civil et fiscal privilégié. Pour cela, la clause bénéficiaire du contrat doit être parfaitement rédigée afin de traduire fidèlement votre volonté et que son exécution à votre décès ne soit pas sujette à interprétation.
Deux types de clauses bénéficiaires vous sont proposées. La clause standard, aujourd’hui généralement rédigée ainsi : « Le conjoint de l’assuré, ni divorcé, ni séparé de corps, à défaut son partenaire avec lequel il est lié par un Pacte Civil de Solidarité, à défaut les enfants nés ou à naître de l’assuré, vivants et non renonçants ou représentés, par parts égales, à défaut les héritiers de l’assuré ». Si cette clause n’est pas adaptée à votre situation, vous pouvez opter pour une clause bénéficiaire libre. Dans ce cas, une rédaction personnalisée sera nécessaire.
Darjeeling est un contrat individuel d’assurance sur la vie, libellé en unités de compte et en euros, dont l’assureur est SwissLife Assurance et Patrimoine. Le document d'informations clés du contrat Darjeeling contient les informations essentielles de ce contrat et est disponible ici.