Pour la première fois en France, les nouveaux investisseurs en fonds indiciels ont été plus nombreux que les nouveaux investisseurs en actions au 3ème trimestre 2024, selon le superviseur français des marchés financiers.
Les ETF séduisent les néo-investisseurs
Dans l’Hexagone, les boursicoteurs débutants sont, semble-t-il, friands d’ETF. Cet acronyme signifie « Exchange Traded Funds », que l’on peut traduire en français par « fonds cotés en Bourse ». Plus précisément, il s’agit de fonds d’investissement dont la composition réplique celle d’un indice boursier (c’est pourquoi on parle aussi de « fonds indiciels » ou de « trackers » qui veut dire « suiveurs » en français). Par exemple, un ETF CAC 40 va, à l’image de l’indice phare de la Bourse de Paris, être constitué d’actions des 40 plus importantes capitalisations françaises.
Or, selon le dernier état des lieux trimestriel de l’Autorité des marchés financiers (AMF) publié le 21 octobre 2024, 57.000 particuliers ont, pour la première fois, acheté ou vendu des parts de fonds indiciels entre juillet et septembre derniers. Soit 9.000 de plus que ceux qui ont réalisé, pour la première fois, une transaction en actions au 3ème trimestre 2024. Si la différence peut paraître minime, il faut savoir que le nombre trimestriel de nouveaux investisseurs en actions était, jusqu’ici, toujours supérieur à celui des nouveaux investisseurs en ETF.
Une bascule loin d’être anecdotique
Cette performance est d’autant plus à saluer que la barre était haute du côté des actions. Le chiffre de 48.000 néo-investisseurs en titres d’entreprises cotées du 3ème trimestre 2024 dépasse largement celui de 41.000 en moyenne enregistrés chaque 3ème trimestre depuis 2020, souligne l’AMF. La bascule trimestrielle vers les ETF est tout sauf anecdotique, elle traduit un mouvement plus profond.
Toujours d’après les données du gendarme de la Bourse de Paris, 276.000 Français ont, au total, acheté ou vendu des parts de fonds indiciels au 3ème trimestre 2024. Cela représente un bond de 88% par rapport à la même période de l’an dernier. Le nombre d'achats et de ventes de trackers a, lui, progressé de 15% en trois mois, passant de 1,2 million de transactions au 2ème trimestre 2024 à 1,4 million au 3ème trimestre suivant.
Des fonds lisibles et peu « chargés »
Plusieurs raisons peuvent expliquer cet attrait des épargnants français pour les ETF. Ces fonds sont faciles à comprendre puisqu’ils suivent les indices boursiers. Ils peuvent être logés dans un compte-titres, un plan d’épargne en actions (PEA) - à condition d’être alignés sur des indices français ou européens -, ou une unité de compte (UC), elle-même intégrée dans un contrat d’assurance vie multisupports ou un plan d’épargne retraite (PER).
Surtout, comme les ETF n’ont pas besoin de l’intervention d’un gérant pour décider de la composition du portefeuille (une gestion dite « passive »), ils présentent des frais de gestion nettement moins élevés : de l’ordre de 0,1% à 0,5%, contre 1% à 2% pour les fonds en gestion « active ». De quoi augmenter d’autant la performance réellement délivrée à l’épargnant.
Pour satisfaire les amateurs toujours plus nombreux des fonds indiciels, nous avons souhaité chez Placement-direct.fr proposer de nombreux ETF sur nos contrats d’assurance vie multisupports, à des tarifs très compétitifs.